Michel Robert et Lorraine Mondou
Ferme Mondoux & Robert, St-Eugène-de-Guigues, Abitibi-Témiscamingue
Lorsqu’ils sont devenus propriétaires en 1993, la ferme de Michel et Lorraine comptait 23 vaches en lactation. Aujourd’hui, l’entreprise produit 240 kg/jour avec 160 vaches en lactation, dans une étable en stabulation libre équipée d’une salle de traite. En parallèle, pour diversifier les revenus et intégrer la relève, ils cultivent près de 2000 acres et ont créé l’entreprise Services Agritem pour la vente d’intrants, le suivi aux champs et l’entrepôt de grains.
Ferme Mondou-Robert n’existerait pas ainsi sans Lorraine ou Michel.
«On a une complémentarité, on ne marche pas dans les bottines de l’autre»,
Tous deux dans la jeune cinquantaine, ils rêvent de transférer graduellement leurs deux entreprises à leurs enfants ainsi qu’à leurs deux gendres, tous âgés dans la vingtaine. Les jeunes ont hérité de l’ambition des parents et souhaitent développer la ferme laitière jusqu’à 300 kg/jour.
«Le matin je peux avoir appelé à trois places pour le prix du plastique d’enrobage, je réponds à des courriels, des textos et tout ça, pour prendre de bonnes décisions. À la fin de la journée, entre moi qui ai passé mon temps au téléphone dans le bureau et un qui a battu 50 tonnes d’orge, un a l’impression d’avoir travaillé plus que l’autre. Mais qui est allé chercher plus d’argent pour l’entreprise?» soulève Michel. Selon lui, on minimise le travail de gestionnaire, on ne le voit pas car c’est moins spectaculaire. Il cite un collègue producteur, Martin Benoît: «À chaque journée, je dois avoir gagné l’équivalent du prix d’un resto avec ma blonde. À la fin du mois, c’est un voyage dans le sud.»
Pour Lorraine et Michel, la gestion n’est pas un travail qu’on accomplit x fois par semaines, c’est une façon de penser, de réfléchir, d’opérer. «Personne ne vient au monde gestionnaire, mais tous les producteurs devraient viser le devenir. Il faut bien s’entourer pour y parvenir et il y a de bons outils de gestion au Québec. Il faut juste décider de les utiliser et c’est clair que c’est rentable d’investir dans ce type de ressources».
«Personne ne vient au monde gestionnaire, mais tous les producteurs devraient viser le devenir.»
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